7 jours de chorégraphie avant le Xtrail Orford

Une compétition de course en sentier débute toujours une semaine avant le départ. C’est donc depuis le long congé de l’Action de grâce que je visualise et réfléchi à ma chorégraphie. J’étais inscrit sur l’épreuve de 21km au XTrail Asics d’Orford.

Samedi, 7 jours avant la course :
J’étais avec mon équipe pour prospecter les 30 premiers kilomètres de course du XC Harricana. Un dernier entrainement de type « long», sous la pluie et avec le froid. Nous avions prévu 40km, mais un membre de notre équipe, mon frère, a renversé sa cheville. C’est loin d’être grave parce que ça permet de tester une sortie de secours. Merci la bande pour votre aide Geneviève, Carmen, Étienne, Frédéric et Martin. On a terminé le tout dans une soirée d'abondance sous le thème de Frank Zappa, pi bon 40e Gilbert!

Équipement requis lors de cette prospection :

• Bear banger
• Bear spray
• Dossard de chasse
• Trousse de premiers soins
• Montre GPS
• Carte des zecs
• 4 radios Motorola
• Appareil photo
• Lunette de vue de l’époque du CEGEP

En image:

Dimanche, 6 jours avant le départ:
Configuration d’une montre Suunto Ambit et petite randonnée de 2h30 aux Éboulements sur le bord du fleuve.

Lundi, 5 jours avant d’enfiler mon dossard de course:
Je cherche encore mes lunettes de vue parce que je n’ai pas encore reçu ma commande de verre de contact, arriveront-ils à temps pour la compétition? Une visite de l’avancement du « chic shack », un gros spag Joe Smoke Meat et 4 heures de retour dans la Harricana Mobile.

Mardi, 4 jours avant de remplir mon sac d’hydratation:
Surprise à la maison, on se fait recevoir chez nous avec nos produits locaux aux saveurs de pomme. Du pétillant, du gras, du moult, du frit. Ish! Pas facile la vie de trail runner. Maudit que mes lunettes sont sales.

Mercredi-Jeudi, 2 jours restant:
Faut se prendre en main, la compétition est dans quelques jours. Je dois trouver un logis pour la nuit du vendredi, vérifier mon équipement, penser nutrition et hydratation pour gonfler mes stocks de glycogène. Plus facile à écrire qu’à faire, mais au moins de l’avoir en tête c’est un début. J’ai lavé mes chaussures dans la laveuse, elles sont propres, propres et j’ai hâtes de les salir.

Vendredi, les dernières 24 heures:
Enfin, veille de la course. Hourra, j’ai reçu mes verres de contact tout juste avant le départ. Comme d’habitude pas de sexe 4 heures avant la course il me reste encore 20h avant le départ! ;)
Le soir on rejoint Étienne et Jimmy au chalet du mont Orford pour prendre nos dossards. On passe la soirée à discuter entrainement, équipement et course. Un sujet bien ennuyant qui empêche toute libido de s’installer et ainsi protéger l’athlète pour lui laisser faire une bonne performance dans les sentiers.

Samedi jour J:
Pour une rare fois, j’ai une bonne nuit de sommeil avant un départ avec 7 heures de sommeil. Je me réveille en feu et sans réveil matin autour de 6h20 am. Petit dej, préparation, constipation et hop, on part direction mont Orford pour entamer les dernières étapes de préparation.

8h45 c’est le départ pour le 21km, je suis déjà dans ma zone. En 2011 lors de mon premier XTrail j’avais comme stratégie de m’installer pénard durant les 12 premiers kilomètres et foncer pour la suite. J’ai terminé en 2h56 et j’en étais venus à la conclusion que mon erreur avait été de prendre trop relaxe la première portion. Cette fois pour 2012, ma stratégie était différente dès le départ, soutenir un rythme plus élevé en gardant le minimum d’énergie requis pour terminer la section des crêtes et terminer la dernière descente de plus de 400m avec les jambes qu’il me restera. Résultat, 2h46, 10 minutes de moins que 2011, mais j’avais comme objectif 2h40. Je cherche maintenant à comprendre comment j’aurais pu faire 2h40. Je cherche à savoir ou j’aurais pu gruger les quelques minutes. Ne pensez pas que je suis déçu, je me questionne simplement pour m’améliorer. Je connais mes points forts et il faudra que je travaille mes lacunes avant avril 2013. Je manque peut-être de muscle ou de propulsion, je n’ai aucune idée. Dernièrement, j’ai remarqué que mes muscles fessiers tiraient souvent après mes entrainements, comme s’ils manquaient de force. Pourtant, les jambes tiennent le coup.

J’ai passé une excellente journée au XTrail, encore en bonne compagnie. Pour vous dire je suis parti à 17h30! N’oubliez pas que la saison n’est pas encore terminée, il y a plein de course encore, Le trail des amis à Bromont, La Tuque, Percée, Laurentides. Voir le calendrier Iskio pour l’ensemble des évènements.

Merci spécial à Carmen! Je te dédis ma course :) Merci recrue Étienne. Merci Michèle et Jimmy nos hôtes de la région et finalement merci The North Face précieux commanditaire.

Conseils de la semaine : Si vous avez à vous jeter dans le vide assurez-vous d'être préparé.

On vous attend sur la page Facebook des Évènements Harricana

Damian Rice le spartiate ou critique de la Spartan Beast du Vermont

Une course d’endurance avec des obstacles ça existe! Je vous le jure, une amie m’a donné son inscription pour la Spartan Beast du Vermont pour le grand rassemblement annuel. Un parcours au cœur du centre de ski de Killington où on avait réparti 35 postes d’obstacles sur 25km et un beau 1600m de dénivelé.  J’ai été parachuté dans l’arène et un mur de boucane synthétique après un gros discours mega-viril-testostérone-cinématographique de l’animateur. I’m a spartan! Je me sentais aucunement concerné, mais amusé de voir comment la foule participait. La Spartan du Vermont a accueilli plus de 3500 participants.

Je suis parti avec mon plan : observer et limiter les dégâts. Étant donné que la surprise fait partie du concept, c’était inutile de se lancer dans une stratégie militaire. La mienne était de courir quand c’est le temps de courir et d’analyser chaque obstacle avant de me lancer dedans afin de réfléchir si je le fais ou si je prends plutôt la pénalité de 30 burpees, pas le choix mes capacités physiques et mon endurance sont limitées.

Mon profil est loin d’être celui d’un spartiate, j’ai plutôt l’air de Damian Rice. Pour vous donner une idée de mes capacités, je suis un trail runner sur distance de moins de 30km, je me tiens généralement dans la moyenne et ma spécialité est le sentier technique.  J’ai abandonné 6 épreuves sur 35 : le javelot, les 4 cordes à grimper et le poids à hisser avec la poulie.  J’ai eu aussi besoin d’aide pour grimper les 2 murs de 8’ et les 2 murs de 7’ et mes 2 passages à la nage avec mon équipement sur le dos ont été difficiles.

Parlant d’équipement, on part avec quoi? Mes conseils sont les suivants: vous estimez votre temps de course et comptez le nombre de ravito sur le parcours, ensuite vous préparez votre sac en conséquence. J’avais prévu entre 5h et 5h30, il n’y avait qu’un ravito en eau et je prévoyais dépenser pas loin de 1500 calories durant la course. Donc, la composition de mon sac, une banane, 4 barres, 4 gels, un tube d’électrolyte en capsules, 1.5 litres d’eau, des gants, des «arms warmer », une lampe frontale, des ibuprofènes et 20$US. C’est un peu lourd pour faire de la gymnastique en montagne et pour nager, mais si je suis 5h30 dehors à 10 Celsius et de la pluie, je veux être prêt. Mais être prêt à un prix, c’est presque 4kilo d’équipement sur le dos. Combien d’énergie dépensée à porter cette charge. J’ai vu tellement plein de coureurs partir sans rien, juste avec une petite tenue, et, bien sur, les champions sont partis avec rien pour finir la balade en moins de 3h, exactement 2h45 et des poussières. Mon temps officiel est de 5h07:39 un temps au-dessus de la moyenne autour de 6h30. J’ai terminé 73e sur 539 et 9e dans ma petite catégorie.

Je termine avec mes impressions générales, la spartan race reste un happening divertissant qui donne envie de bouger. On a vu tous les types de gabarits possibles et inimaginables, de tous les âges mais aussi des coureurs hypnotisés par l’épreuve et le thème. La Spartan Race est une vraie machine à sous, attendez-vous à sortir le porte-monnaie pour tous les services, exemple le stationnement 10$ et l’accès des visiteurs sur le site 15$. Aucun incitatif pour en faire un évènement écosensible. Je n’ai jamais vu autant de déchet dans les pistes, ma suggestion, pourquoi pas une poubelle à chaque poste d’obstacles? Pourquoi ne pas rappeler aux coureurs de garder les déchets sur eux? Les valeurs véhiculées par les organisateurs ne me rejoignent aucunement, on dit que la Spartan Race de Montréal est moins pire. En passant, j’ai un message aux organisateurs de la Spartan Race de Montréal, Tremblant est une municipalité située à près de 2 heures de route de Montréal pourquoi, vous dites que c’est Montréal?

J’ai trouvé le moyen de m’amuser et de décrocher quelques sourires, parce que j’étais en bonne compagnie. Pato mon comparse d’aventures était encore au rendez-vous, d’ailleurs c’est grâce à lui et Jennifer si j’y étais MEEERCI. Il a aussi très bien performé et m’a attendu pour passer la ligne d’arrivée ;) Mon meilleur moment reste tout de même le restaurant, dinner, du samedi soir, et l’inspection de la chambre d’hôtel crade, ouache !

Je me donne la semaine pour récupérer et je reprends mon training pour … ouin pour quoi ? Ça commence à être la fin. Mettons pour le snowboard et pour la forme.








Mes vêtements portés durant l’épreuve : short, t-shirt, arms warmer, des bas de laine de mérinos, souliers de trail, des compressions au niveau des mollets une protection très utile pour ne pas frotter la peau des mollets lorsqu’on grimpe ou glisse sur une corde.

On aime

• Les photos très pro
• Les obstacles
• Le sens du spectacle

On aime moins 

• Le service pour transférer son dossard
• Aucune valeur écologique
• Tous les services sont payants
• Aucune saveur locale

Récit de course du XC Harricana The North Face

Il y a exactement 1 semaine se déroulait le XC Harricana, un trail running canadien préparé par des passionnés des 4 coins de la province du Québec. Les épreuves ont eu lieu au centre du Québec dans la région de Charlevoix précisément à La Malbaie. Les parcours ont été soigneusement élaborés, comme un bon vin, selon la matière que dame nature voulait bien nous partager.

Une semaine plus tard, je suis déjà nostalgique de la première édition, mais aussi de la tournée de promotion. Pourtant, j’ai vécu un stress et une poussée d’adrénaline assez intenses, aux limites de la folie. Une semaine avant les départs, on était déjà sur place pour s’assurer que tout irait bien, on répétait, visualisait, peaufinait. Évidemment, on a eu notre lot d’embuches souvent de type technologique : l’imprimante de tabar! l’ordi du cali!  l’internet intermittent et les signaux de cellulaires qui ne fonctionnent pas. FAIT CHIER. Ça fait du bien d’en parler. On a eu aussi de belles surprises comme l’eau chaude des douches expérimentales qui a bien fonctionné, nous pourrons aller de l’avant avec ce système pour les prochaines éditions.

Le jour de la noce, j’étais réveillé à 3h30 am à attendre la levée du jour et je n’étais pas le seul membre de l’équipe, la chef cuisinière et son sous-chef aussi. La pauvre, on lui avait parlé d’un petit évènement de 100 coureurs et on en attendait maintenant 250! Excuse-moi Véro! Plus l’heure du départ des courses approchait, plus j’étais nerveux et je doutais. On doute des ravitos, de la météo, du balisage, de nous. La commande était énorme, gérer un camping et une programmation d’activités en plus d’un concert et d’une compétition de trail running. Il faut offrir aussi du service à la clientèle et s’assurer que nos partenaires soient confortables. Je ne dois pas me stresser de même, tout le monde est à son poste, Geneviève, que je pourrais louanger pendant des heures, et Gautier, notre gestionnaire de projet et co-directeur de course, ont tout prévu.  Les pointeurs, les ravitaillements, le stationnement, les inscriptions, l’accueil, la sécurité, les chandails, le café, la bouffe, le chrono … tout est en place, en plus tu as des gens de confiance sur le terrain comme André et Martin. Enjoy mon Seb, va te chercher une tisane!

Enfin, le départ est donné, on suit le programme de la journée et pas d’improvisation. Plus de 200 coureurs sont dans les bois, pas de stress mon Seb, ils vont revenir. Pendant que les coureurs se défoncent dans la forêt boréale, les journalistes sont là et ils veulent de bonnes histoires et de bonnes images. On me demande où aller sur le parcours pour de bons clichés, quand le 1er coureur arrivera, est-ce que tu as le temps pour une entrevue? J’avais prévu les premiers coureurs du 28km en 3h30, notre premier coureur, Lee-Manuel, a passé la ligne d’arrivée en près de 2h avec 5 autres participants qui le suivaient de très près. J’avais maintenant la preuve que mon parcours était roulant, il me manquait seulement les commentaires sur sa qualité.

À 14h30 les derniers coureurs passaient la ligne d’arrivée, enfin le berger Seb pouvait respirer. Tous les athlètes étaient de retour. Mon équipe et moi avons vite compris qu’on venait de livrer un parcours étonnant. Les sourires et les bons commentaires affluaient de partout. MISSION ACCOMPLIE! Le XC Harricana est allé chercher de nouveaux adeptes de trail running, de la relève et des nouveaux talents. Conscient qu’on ne peut pas plaire à tout le monde notre public était conquis et les bons commentaires nombreux : les ambassadeurs-bénévoles sont incroyables, la bouffe juste trop bonne, une douche chaude après la course merci ! J’espère qu’il y aura encore du yoga l’an prochain. Aller lire la suite sur Facebook.

Les assises des Évènements Harricana sont maintenant en place. Nous avons une grosse année d’expérience et un bilan positif. À partir de maintenant on ne peut que faire mieux. En passant, je recherche des talents, des coureurs, des crinqués, des passionnés pour bâtir l’équipe 2013. Nous préparons le Ultra trail Harricana de Charlevoix (UTHC) qui sera présenté le 7 septembre 2013. Nous aurons toujours nos épreuves 5km, 10km et 28km, mais nous ajoutons un ultra entre 45km et 60km. Communiquez avec moi sebastien.cote@xc-harricana.com.

organisateurs et promoteurs

En terminant, je remercie la communauté du trail running, les clubs, pour leur confiance, les vieux de la vieille qui travaillent depuis plus de 5 ans à offrir des parcours excitants et tous les bénévoles et organismes qui développent les sentiers au Québec et au canada, le sentier transcanadien n’est pas encore terminé, mais il est bel et bien vivant et essentiel pour le trail running.

Mes prochaines aventures : 
Une course à obstacles à Killington, Vermont (Spartan Beast) avec l’équipe à Patrice.
Action grâce dans Charlevoix pour un 50km de prospection. Ça te tente?

merci les boys

Le XC Harricana en chiffres : 

• Le meilleur temps du 28km Homme=2 :13 :15 Femme=2 :45 :48;
• 12 femmes sur le départ du 28km;
• Près de 50 bénévoles durant la journée des compétitions;
• Plus de 200 athlètes;
• 2 coureurs de 65 ans sur le 5km;
• 44kilos de bœuf;
• 40 campeurs sur le site du mont Grand-Fonds;
• 30 ambassadeurs en province;
• Un concert de musique;
• Plus de 7000$ remis pour aider la recherche sur la sclérose en plaques;
• Près de 30 coureurs pour aider la cause de la sclérose en plaques;
• Un chiffre d'affaire de plus de 40000$;
• 19 jours de travail sur le terrain;
• 3 corvées pour préparer les sentiers;
• 16 bûcherons et 2 bûcheronnes;
• Plus de 6000 heures de travail;
• près de 400 visiteurs;
• 49 partenaires commerciaux
• seulement 156 photos en ligne Google ou Facebook

Les généreuses soeurs Boulay au concert

Les coureurs vedettes Yoyomolo ont remis plus de 7000$

Le conseil de la semaine: avant de préparer une course en sentier, pensez-y deux fois ;)

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L'épique trans-vallée de 70km du XC de la vallée du bras du nord

Une de mes compétitions les plus attendues de l’été se déroulait la fin de semaine dernière à St-Raymond près de Portneuf. 3 courses en sentier sur 3 jours consécutifs: 10km de nuit, 35km et 21km, dans une vallée hostile façonnée au fil des millénaires exactement pour les adeptes du trail running, thank you god! Le nom de l’épreuve la trans-vallée du XC de la vallée du bras du nord. J’ai passé par le bras, mais aussi la tête et les jambes de la vallée, croyez-moi.

Ma première expérience en course de nuit a été un succès, bon rythme et bon équipement une frontale de 68 lumens un résultat de 11.5km en 1h08. Par contre, je ne peux pas en dire autant du 35km, j’ai été pris avec une douleur au pied gauche (disons 4/10) et des nausées à mi-parcours,  près de 30 minutes d’arrêt aux puits et presque 7 heures dans le bois à me réciter des mantras d’encouragement, j’ai été seul presque tout le parcours sauf pour les 10 derniers kilomètres ou j’ai été accompagné de Vincent un adepte d’ultra, d'ailleurs il prépare une course de 160km en 24 heures pour 2013. Je vais donc assurément améliorer ma marquel'an prochain sur cette distance. Finalement, j’ai terminé ma trans-vallée avec un 21km Full Blast Express en moins de 3h, en 2h48 exactement, sans aucun malaise et sans arrêt, une course comme je les aime. Je vous recommande fortement cette course pour l'an prochain.

Seb and Vincent opening a beer at the 35K finish in front of cheering family and friends! © Venetia Bodycomb 

Avec ma nouvelle expérience du weekend, j’ai pris note de plein de choses à améliorer. Je suis techniquement très fort dans les descentes et les obstacles, ma lecture du terrain est rapide et mon équilibre est bon. Par contre, j’ai un méchant travail à faire sur le plat et dans les montées. Va falloir sortir un petit plan d’entrainement orienté vitesse sur route et ajouter des intervalles. Mais tout ça sera pour 2013, puisque pour le moment c’est à notre tour de recevoir les athlètes du XC Harricana The North Face de Charlevoix.
Je suis donc en récupération depuis lundi, fatigue, ampoules et raideurs vont disparaitre graduellement. Je prévois une petite sortie de vélo d’ici vendredi. Je remarque aussi que j’ai un appétit monstre et que je mange plein de cochonneries, tarte au sucre, gâteau aux carottes, chocolat, chips et bière. Une vraie rage, va falloir que ça cesse.

Les bons coups du weekend : Voler un spaghetti à la sauce à l’orignal, se faire encourager par son amoureuse et sa belle-sœur, taper le parcours du 21km avec son frère qui est de retour à l’entrainement et prendre une seule bière pour bien récupérer après chaque course.

Mon nouveau mantra : Le seul moyen de sortir du bois c’est de courir.

Le conseil de la semaine : préparez-vous pour le XC Harricana The North Face du 8 septembre. Le XC Harricana, c'est aussi ça être trail runner!

www.xc-harricana.com

ANNEXE:
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Le reportage vidéo réalisé par Michel Couture

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